Ahurissant !! Pémezec traite les élus d'opposition "d'arriérés".

Publié le par Un arriéré de plus contre Pémezec

 Nous reproduisons ici un article trouvé sur le blog de Benoit Marquailles, élu socialiste au Plessis-Robinson. A voir sur son Blog : http://www.benoitmarquaille.net/2007/04/les_arrirs_dpos.html.

 
Les élus de l'opposition n'ont pu faire autrement que de quitter la scéance du Conseil Municipal devant les propos du maire Philippe Pemezec. C'est proprement indique de la démocratie !!
 
Ils ont été traités, entre autres noms d'oiseaux, d'"arriérés" . Pemezec a pété les plombs en plein Conseil.
 
Et dire que c'est ce Maire qui vote la loi et qui prétend continuer à exercer un mandat parlementaire !!!
 
Cet homme là est vraiment une honte. Les électeurs jugeront !!!!!!
 
Lors de la séance du Conseil Municipal du Plessis Robinson le 29 mars 2007, nous avons été violemment pris à parti par M. le maire alors que nous exposions sur la question du logement, assez naturellement, des positions différentes de M. le Maire.
 
La violence des propos, la haine, le ton, la hargne (M. le Maire est même devenu tout rouge), les insultes... nous ont finalement décidé à quitter la séance du conseil municipal. Parce qu'il est insupportable de ne plus pouvoir y discuter librement, apporter une opinion différente sans se faire insulter.
 
Dans mon intervention avant de quitter la séance j'ai regretté tout cela, les conditions dans lesquelles se déroulent nos séances (à l'instar de Puteaux ou d'Asnières), surtout le jour où nous avions ouvert notre conseil de manière unanime pour déplorer et dénoncer l'incendie criminel dont a été victime la permanence socialiste du Plessis Robinson.
 
Christophe Leroy, mon collègue qui était intervenu et s'est fait prendre à partie a depuis écrit à Monsieur le Préfet des Hauts de Seine. Il lui demande "de bien vouloir en tant que représentant de l’Etat faire respecter les règles qui régissent le fonctionnement de l’assemblée municipale."
 
J'ai par ailleurs déposé plainte aujourd'hui auprès du commissariat de Clamart pour injures publiques, ainsi qu'un représentant de l'association mise en cause par M. le Maire.
 
Retranscription des propos de M. le Maire au cours de la séance :
« Le nombre de logements socials, il a pas diminué, je vous le redis, je le dis au public, il faut quand même tordre le cou à ces idées que défendent ces arriérés que vous êtes vous voulez pas regarder devant vous et passez votre temps à regarder derrière, en fait ce qui vous emmerde c'est qu'on construit du logement privé, alors quand on construit du logement privé c'est du béton quand on construit du logement social tout d'un coup vous dites plus rien.
 
 Et maintenant même pour du logement social vous trouvez à redire alors ce que vous dites on s'en fout et s'en contrefout et nous on continue d'avancer et on fait des beaux logements et on continue de faire une belle ville et si vous z'êtes pas contents aller habiter à Bagneux, à Grigny ou aux Tarterets, vous verrez c'est le pied, c'est le paradis.
 
Voilà. Bon nous on va continuer notre politique et comme j'ai pas envie et je le défends à l'Assemblée Nationale et je le défends ici également je mets ma conscience en concordance avec mes actes moi je veux maîtriser les attributions sinon je  fais plus de logement social donc je veux maîtriser, donc je donne ma garantie, on donne la garantie communale pour contrôler le 1 % des attributions, on rachète des logements qui auraient pu être achetés par le 1% pour maîtriser à nouveau la garantie des attributions nous avons le contingent.. ;
 
Nous avons d'excellents rapports avec le Conseil Général et l'Office et nous avons aussi une préférence en matière de ? Voilà. Et donc le maire peut reloger ses habitants les enfants de nos habitants les habitants qu'ont des problèmes familiaux qui divorcent opérer sur les  regroupements familiaux ? Nous aidons nos habitants, ce qu'on fait aujourd'hui au Plessis Robinson. Nous aidons nos habitants à se loger alors. Ce que vous dites ? le logement social. Quand je vois ce qu'écrit l'association PLESSIS cette espèce de bande d'arriérés qu'a pas grandit qu'a pas mûrit et qu'à une cacahuète à la place du cerveau pour raconter plessis-béton faut voir un peu, vous nous avez laissé une ville pourrie dans lequel les gens pouvaient?avaient honte de vivre  aujourd'hui les gens ils sont fiers de leur ville, la ville elle commence à être belle elle est belle pour tout le monde et surtout pour les gens modestes parce qu'au fond les gens modestes vous les méprisez c'est votre fond de commerce et plus ils sont malheureux et plus vous êtes contents plus vous ? ce mécontentement pour le récupérer politiquement.
 
Nous ne sommes pas dupes, les habitants ne sont pas dupes de ce jeu. Voilà et donc vous pouvez toujours continuer à dire ce que vous dites je pense que ? . Si vous pouviez un peu évoluer un peu réfléchir et un peu ouvrir vos yeux sur la réalité peut-être enfin c'est pas tout à fait ce que vous pensez  Voilà. Mais c'est pas étonnant que le Parti Communiste soit à 3,5 ?
 
Vous êtes incapables d'objectivité, d'honnêteté intellectuelle et de réflexion et de regard ouvert sur ce qui se passe. Voilà ce que j'avais à vous dire. »
 
Télécharger la lettre à Monsieur le Préfet :
Téléchargement prefet.doc
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